Les dernières semaines ont été intenses pour beaucoup de familles HPI.
Les conseils de classe sont passés, les remarques des enseignants ont fusé, et l’on sent monter la question que beaucoup de parents d’enfants HPI finissent par se poser : “Que cherche vraiment l’école à nous dire ? Et que dois-je en faire pour aider mon enfant ?”
Depuis novembre, nous avons ouvert plusieurs portes : la perception des enseignants, les malentendus dans la communication, l’ennui mal interprété… Autant d’angles qui montrent une chose simple et pourtant peu dite :
le problème n’est pas “l’enfant HPI”, mais la distance entre son fonctionnement et les cadres habituels de l’école.
Alors, maintenant qu’on a compris un peu mieux ce décalage… que fait-on ?
On arrête de croire que tout se joue en un trimestre
Un bulletin n’est pas un portrait.
Un conseil de classe n’est pas un diagnostic.
Une remarque isolée n’est pas une vérité durable.
Le premier trimestre est un moment d’observation où les enseignants essaient de construire des repères. Certains les trouvent, d’autres tâtonnent. Cela ne prédit en rien l’année entière, encore moins la trajectoire globale de ton enfant.
Le danger naît lorsqu’une interprétation provisoire devient une étiquette durable.
On clarifie ce qui relève du besoin de l’enfant HPI, pas du défaut
Lorsque l’école note :
- “manque d’attention”,
- “peut mieux faire”,
- “parle trop”,
- “semble s’ennuyer”,
- “manque d’investissement”,
elle décrit des faits observés.
Ce que l’école ignore souvent, c’est le sens de ces faits.
Un enfant HPI peut sembler inattentif… parce que son attention décroche quand il a déjà compris.
Il peut sembler désinvesti… parce qu’il ne retrouve pas d’enjeu dans ce qui lui est proposé.
Il peut sembler arrogant… alors qu’il tente simplement d’exister dans un environnement où il se sent en décalage.
L’enjeu du parent n’est pas de contredire l’école, mais de traduire ce fonctionnement.
De dire : voici ce que vous voyez, voilà ce qui se joue vraiment.
C’est là que la relation se rééquilibre.
On se prépare pour le deuxième trimestre : le vrai moment clé
Le premier trimestre décrit.
Le deuxième comprend.
Le troisième agit.
Le deuxième trimestre est le moment où l’école peut réellement ajuster sa manière de faire — si elle sait ce qui est nécessaire et si les échanges sont fluides.
C’est là que les discussions deviennent utiles, que les alliances se créent, que les trajectoires se redessinent.
Pour cela, il faut des repères fiables, précis, concrets.
Pas des théories.
Pas des slogans sur le “haut potentiel”.
Des points d’appui réels.

On se donne une boussole HPI pour avancer
C’est exactement ce que proposera IncluZive à partir de janvier :
une série en 20 articles, publiée chaque mardi, pour éclairer point par point les enjeux de la scolarité HPI — de la maternelle à l’entrée dans le supérieur.
Pas pour défendre, ni pour militer.
Pour comprendre, anticiper et accompagner.
On y parlera de :
- la discipline,
- le faux-self,
- le saut de classe,
- l’orientation,
- le rapport aux pairs,
- l’échec,
- l’autonomie,
- et tous ces sujets rarement abordés mais déterminants.
Chaque article sera une pièce du puzzle.
L’ensemble formera un chemin lisible pour que les parents ne soient plus seuls face aux interprétations parfois hâtives du système scolaire.
Ce mois de décembre est un sas, pas une fin
Décembre n’est pas le moment de trancher.
C’est le moment de comprendre.
D’observer sans dramatiser.
De préparer les échanges du trimestre suivant.
D’éviter qu’une mauvaise lecture du profil ne s’installe et ne freine ton enfant.
Le travail commence maintenant :
pas pour lutter contre l’école,
mais pour rétablir une lecture juste du fonctionnement de ton enfant.
En janvier, nous irons plus loin.
Et cette fois, pas par réactions ponctuelles, mais par un parcours structuré.
Pour que chaque parent d’enfant HPI puisse avancer avec des informations solides, des repères fiables et une vision claire.
La série commence le mardi 6 janvier 2026.
Pour la recevoir chaque semaine : lien d’inscription.


