Vous voulez connaître un autre fait extraordinaire concernant le HPI ? Il respecte la proportion entre les sexes : il y autant de femmes que d’hommes surdoués.
Mais, comme dans le système éducatif, les aptitudes des filles sont moins relevées que celles des garçons. Pourquoi ? Parce que, culturellement, nous avons intégré, parfois malgré nous, que les filles sont plus performantes. Non seulement, les enseignants leur réclament souvent des résultats qu’ils considèrent plus accessibles que pour les garçons mais elles sont également moins testées pour une éventuelle douance.
« Les statistiques sont claires, la proportion de personnes HP est exactement la même chez les hommes et chez les femmes, c’est-à-dire à peine 2,5% »
Stephan Eliez, professeur de psychiatrie à l’Université de Genève.
On pourra bien sûr regretter dans l’article qu’encore une fois, le terme « petites génies » occulte toute une réalité de la douance. Nous savons, en effet, que les enfants douées ne sont pas obligatoirement en réussite scolaire, loin de là.
Mais cette discrimination genrée s’ajoute à toutes celles qui empoisonnent la vie des femmes dans notre société. Il y a un véritable enjeu d’égalité, d’équité et de justice. Autant que notre prisme sur l’orientation scolaire des filles inégalitaire pour elles, nous devons travailler leur inclusion sociale par la question première : les filles ont les mêmes droits pour la même dignité. Y compris dans la douance.
Je vous propose de lire l’article « Surdouées, ces inconnues » sur le site « Femina.ch » et de prolonger la réflexion et la discussion dans les commentaires.
1 réflexion sur “Surdouées, ces inconnues”
Bonjour,
Je pense également que les filles ont de manière générale plus de faculté d’adaptation, et perturbent moins la classe. Plus discrètes donc… on ne s’en occupe pas…