Les conseils de classe approchent, et beaucoup de parents d’enfants HPI redoutent d’entendre une phrase qui restera dans l’air bien plus longtemps que le trimestre lui-même.
Une phrase qui simplifie, réduit, ou fige ce qui mériterait d’être compris en profondeur.
Trois repères peuvent aider à garder le cap :
- Un enfant HPI n’est pas “compliqué”, il est complexe. Il pense vite, ressent fort, questionne en profondeur. Ce n’est pas un problème de comportement : c’est un fonctionnement singulier
- Un bulletin n’est pas un verdict, c’est une photographie partielle. Il capture un instant, pas une trajectoire. Ni l’élan. Ni la sensibilité. Ni ce qui, pour certains enfants, se joue bien en dessous de la surface.
- Le dialogue avec l’école se construit dans la nuance, pas dans la défense. Les tensions apparaissent surtout quand chacun croit devoir protéger sa position. Revenir au réel, aux observations factuelles, permet d’éviter les malentendus qui durcissent les relations.
Ces dernières semaines, trois articles publiés sur le blog ont posé les premières briques pour préparer cette période sensible :
• Pourquoi certains enseignants redoutent les élèves HPI
• Comment communiquer avec une école qui ne comprend pas toujours
• Quand un enfant HPI s’ennuie à l’école
Ces sujets ne visent pas à accuser l’institution ou idéaliser un enfant. Ils permettent aux parents d’avoir des outils concrets pour éviter qu’un conseil de classe ne fige un enfant dans une image réductrice — image qui, parfois, peut aggraver les difficultés au lieu de les éclairer.

A partir de Janvier 2026, je lancerai une série complète :
» La scolarité des enfants HPI – 20 clés pour comprendre, apaiser et agir. «
Un article chaque mardi, du premier malentendu jusqu’à l’entrée dans l’autonomie.
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Comprendre la scolarité d’un enfant HPI, c’est lui offrir autre chose qu’une étiquette : c’est lui rendre sa trajectoire.


