En France, nous utilisons des termes comme HPI (Haut Potentiel Intellectuel), précoce, ou encore surdoué. Mais ces mots, bien qu’utiles, manquent parfois de précision et peuvent générer des malentendus. Dans d’autres pays, notamment au Canada, on parle simplement de « douance » (giftedness en anglais). Ce terme, moins associé à la performance ou à un chiffre, met l’accent sur un fonctionnement global et atypique, qui touche à la fois le cognitif, l’émotionnel, le relationnel et même le sensoriel.
D’où vient ce mot ?
Le mot « douance » a été popularisé dans les années 1990 par des chercheurs et praticiens francophones, notamment au Québec. Inspiré par l’anglais « giftedness », il reflète l’idée d’un don, non pas comme une supériorité, mais comme une différence dans la manière de penser et de ressentir.
Pourquoi ce terme est plus adapté ?
Contrairement à des termes comme « surdoué », qui suggèrent une notion de supériorité intellectuelle, ou « précoce », qui se limite souvent à l’enfance, douance englobe toutes les dimensions de cet état :
• Une pensée divergente et rapide.
• Une sensibilité émotionnelle et sensorielle accrue.
• Une quête de sens et d’authenticité, souvent présente toute la vie.
Un regard plus inclusif et bienveillant
Adopter ce terme, c’est reconnaître que la douance n’est pas une question de chiffre ou de performance, mais une manière d’être au monde. Cela permet d’accompagner ces personnes sans réduire leur singularité à un cadre trop étroit.
👉 Et vous ? Que pensez-vous du terme « douance » ? Avez-vous entendu parler de ce concept dans d’autres contextes ?