Léo, 16 ans, vivait dans l’obscurité, enfermé dans sa chambre. Il refusait de sortir, de parler, et parfois même de s’alimenter. Ses journées se résumaient à un silence lourd, reflet d’un adolescent en détresse. Tous les signaux d’un burn-out scolaire.
Ses parents, séparés, étaient désemparés. Sa mère, particulièrement inquiète, ne savait plus quoi faire pour l’aider. Il avaient tenté de lui faire rencontrer des psychologues mais Léo, lui, répétait : « Tout ce que les parents proposent, c’est du stress. »
Le burn-out scolaire avait plongé Léo dans un isolement profond. Harcelé en sixième, il avait construit un faux-self pour se protéger et se faire accepter par ses camarades. Mais maintenir cette façade l’avait épuisé psychologiquement. Depuis plusieurs semaines, il avait décidé de tout lâcher et de rester au lit, dans le noir.
Désemparés et inquiets pour leur fils, ses parents ont exploré toutes les options possibles : psychologues, intervention de la famille, tentatives de dialogue… mais sans succès. C’est à ce moment-là qu’ils m’ont contacté via le site « Incluzive », espérant une approche différente.
Un début difficile, mais prometteur
Lors de notre première séance, Léo a refusé de participer. Il restait dans sa chambre pendant que son père lui envoyait des textos pour lui transmettre ce que je disais sur le profil HPI à ses parents.
Mais dès la deuxième séance, un premier déclic : Léo a accepté de sortir de son lit et de me parler, en gardant la caméra éteinte. Ce petit geste, anodin en apparence, marquait en réalité un tournant : Léo osait enfin faire un premier pas hors de son isolement. Certainement parce qu’il avait perçu que mon approche sortait de l’ordinaire : un mélange d’écoute, d’explications concrètes sur son profil HPI, et d’outils pratiques pour l’aider à se comprendre.
À la troisième séance, il allumait enfin sa caméra. Il appréciait nos discussions et participait avec beaucoup d’intérêt. Allumer sa caméra était pour lui une manière de dire : « Je suis prêt à essayer. » Ce geste a marqué le début d’une véritable transformation.
Et quelques séances plus tard, sa mère m’a envoyé un message bouleversant : « Je l’ai vu sourire pour la première fois depuis des mois. » Ce simple sourire, après des mois d’ombre, était pour elle un immense soulagement. Elle m’a confié qu’elle avait pleuré en silence en voyant son fils retrouver une expression de joie.
![L'accompagnement des parents est central dans le burn-out](https://incluzive.fr/wp-content/uploads/2024/12/pexels-photo-1683975.jpeg)
Un accompagnement sur mesure pour Léo et ses parents
Pour aider Léo dans son burn-out, j’ai utilisé une approche basée sur le mentorat et des outils de coaching adaptés aux profils HPI. L’objectif : reconstruire son estime de soi et l’aider à se libérer de son faux-self. Nous avons travaillé sur :
- L’épuisement psychologique lié à ses efforts constants pour se conformer.
- Des exercices de découverte de soi pour qu’il retrouve ses repères internes.
- La compréhension de son profil HPI, pour qu’il accepte pleinement qui il est.
Mais l’accompagnement ne s’est pas arrêté là. J’ai aussi pris le temps d’échanger avec les parents sur la parentalité HPI et sur les spécificités de la scolarité atypique de Léo. Nous avons parlé de l’importance de soutenir un adolescent HPI sans le surcharger d’attentes, tout en respectant son rythme et ses besoins. Ces discussions ont permis aux parents de mieux comprendre les enjeux, de prendre du recul et d’adapter leur approche pour accompagner leur fils dans sa reconstruction.
Petit à petit, Léo a retrouvé de l’énergie et de la confiance. Il a repris contact avec ses amis, puis a fait un grand pas en retournant au lycée. Lors de notre dernière séance, il souriait, entouré de ses parents, et me disait : « Je sais maintenant comment être moi-même et m’intégrer sans faire semblant. »
Le coaching, une réponse concrète au burn-out scolaire
Cette histoire montre que le burn-out scolaire ne nécessite pas toujours une psychothérapie. Parfois, il s’agit davantage d’un travail sur le comportemental et l’épuisement psychologique. Le coaching et le mentorat offrent des outils efficaces, notamment pour les jeunes HPI, en leur apportant des réponses concrètes et une compréhension d’eux-mêmes.
Si vous êtes parent d’un enfant HPI en difficulté, sachez qu’il existe des solutions adaptées, même en dehors des approches traditionnelles.
Et vous, êtes-vous confrontés à ce type de situation avec votre enfant ? Vous n’êtes pas seuls. Contactez-moi ou partagez votre expérience en commentaires : il existe des solutions concrètes.